La science de la longévité et les interventions géroprotrectrices

Les comportements géroprotecteurs, également appelés comportements de protection du vieillissement, sont des habitudes de vie et des choix comportementaux qui sont associés à un vieillissement en meilleure santé et à la prévention de maladies liées à l’âge. Voici quelques comportements géroprotecteurs couramment recommandés :

Alimentation saine : Adopter une alimentation à faible impact sur la glycémie et l’insulinémie, afin d’éviter de développer des maladies chroniques liées au style de vie, comme l’obésité, le diabète de type 2, la stéatose hépatique et l’hypertension artérielle. 

Comme on peut le voir ici, les premiers facteurs de risque de mortalité, à l’échelle mondiale, sont l’hypertension artérielle, le tabagisme, la pollution, l’hyperglycémie, l’obésité et la dyslipidémie. Dans ce “top 6”, on trouve 4 éléments qui découlent directement des habitudes de vie, mais tout particulièrement d’une alimentation trop riche en produits raffinés et transformés, soit l’hypertension artérielle, l’hyperglycémie, l’obésité et la dyslipidémie.

Si on regarde les principales causes de décès au Canada, on constate encore une fois le lien avec l’alimentation et les autres habitudes de vie :

Activité physique régulière : L’exercice régulier est associé à une meilleure santé cardiovasculaire, à la préservation de la masse musculaire et à la réduction du risque de maladies chroniques.

Gestion du stress : Des techniques de gestion du stress telles que la méditation, le yoga et la relaxation peuvent avoir des effets bénéfiques sur la santé mentale et physique à long terme.

Sommeil de qualité : Un sommeil adéquat est essentiel pour la régénération cellulaire et la santé cognitive. Les adultes devraient viser entre 7 et 9 heures de sommeil par nuit.

Évitement des comportements à risque : Éviter le tabagisme, la consommation excessive d’alcool et d’autres comportements à risque contribue à prévenir certaines maladies liées au vieillissement.

Maintien des relations sociales : Le maintien d’un réseau social actif est associé à une meilleure santé mentale et émotionnelle à mesure que l’on vieillit.

Stimulation mentale : Des activités stimulantes pour le cerveau, comme la lecture, les jeux mentaux et l’apprentissage continu, peuvent aider à maintenir la fonction cognitive.

Contrôle du poids : Maintenir un poids corporel sain contribue à réduire le risque de maladies liées à l’âge, telles que le diabète de type 2 et les problèmes cardiovasculaires.

Examens de santé réguliers : Des bilans de santé réguliers peuvent permettre une détection précoce de certaines conditions médicales et contribuer à une gestion proactive de la santé, surtout lorsque ces examens sont effectués par un professionnel de la santé qui vise la prévention.

Hydratation : Boire suffisamment d’eau est crucial pour maintenir la fonction cellulaire et soutenir de multiples processus biologiques.

Conférence Comment conjuguer masse musculaire, jeûne et longévité par Eric Simard, chercheur (www.esimard.com) :

bande-annonce : https://youtu.be/FB3_dEP5-YM?si=NYwqNxThucghLly9

La Science de la longevité

Descriptif :

Le jeûne devrait être perçu comme une habitude de vie comme les autres, au même titre que l’activité physique, à intégrer à nos journées selon notre capacité et nos objectifs. Durant cette conférence sur le sujet, Eric Simard, docteur en biologie et chercheur, va beaucoup plus loin sur des aspects scientifiques qui permettent de tirer profit du jeûne pour stimuler la croissance de la masse musculaire. Un sujet original qui permet de faire le lien entre plusieurs incohérences de la littérature scientifique, par une compréhension plus approfondie des mécanismes biologiques. La conclusion vous amène à un secret bien gardé, un conseil d’un expert du domaine, l’élaboration d’une partie de son protocole de longévité par une journée respectant des principes de chronolongévité.

Lien vers la version complète (payante) : https://plateforme-idunntechnologies.thinkific.com/courses/rediffusion-de-la-conference-comment-conjuguer-masse-musculaire-jeune-et-longevite

Suggestions de livres

Comment savoir si on a une résistance à l’insuline

Pour dépister une résistance à l’insuline, il existe plusieurs calculateurs en ligne. 

Calculateur HOMA-IR :

si vous avez un bilan sanguin récent sur lequel se trouvent une glycémie et une insulinémie à jeun, vous pouvez calculer votre score HOMA-IR, qui peut donner une idée. C’est fiable si cela indique qu’il y a un risque élevé de résistance à l’insuline. C’est moins fiable quand ça dit que le risque est faible, car l’insulinémie à jeun est normale dans les premières phases de l’hyperinsulinémie et de la résistance à l’insuline. 

HOMA-IR (Homeostatic Model Assessment for Insulin Resistance) (mdcalc.com) (n’oubliez pas de convertir les unités, au besoin)

Indice TyG :

Si vous avez un bilan sanguin récent sur lequel se trouvent une glycémie et un taux de triglycérides à jeun 

TyG Index Calculator (mdapp.co)

Attention aux unités : pour utiliser le calculateur TyG, il faut des triglycérides et une glycémie en mg/dl. 

Convertisseur pour les triglycérides (pour passer de mmol/L à mg/dl) : Cholesterol Conversion Calculator (mdapp.co)

Convertisseur pour la glycémie (pour passer de mmol/l à mg/dl) : Blood Sugar Conversion Calculator (mdapp.co)

Pour diagnostiquer une résistance à l’insuline : 

Le seul test accessible qui permet de diagnostiquer une résistance à l’insuline est l’hyperglycémie orale provoquée (HGOP) accompagnée d’une insulinémie à chaque temps. Le test se fait à jeun. La glycémie et l’insulinémie sont mesurées à jeun, puis il faut ingérer une boisson contenant 75 ou 100 g de glucose. Des mesures de la glycémie et de l’insulinémie seront ensuite prises après 30 minutes, puis aux heures pendant 5 heures. 

Ce texte permet de comprendre comment le pancréas réagit lorsqu’il y a un important apport de glucose. 

Attention : les personnes qui ont reçu un diagnostic officiel de diabète de type 1 ou 2, les personnes qui ont une alimentation faible en glucides depuis plusieurs mois et les personnes qui ont une dépendance alimentaire ou au sucre ne devraient pas subir ce test.